3 avril 2014
La maison dans les vignes
Enfin je la vois. Elle est là, deux cents mètres à peine et j’y suis. Il était temps, la nuit ne va pas tarder. Seul au milieu des vignes et ce chemin devant moi, comme une laisse à mes pieds. Elle m’attend. Je le sais. Je suis comme un chien qui retrouve la trace de son maître, heureux à en crever. Je ne lui en veux pas, je ne peux pas lui en vouloir, je ne pense qu’à nos retrouvailles. Imaginez le temps que j’ai mis à ce qu’elle m’appartienne à nouveau ; Des années de recherches, de démarches, d’explications, de justificatifs à fournir… Enfin, la maison familiale abandonnée, délaissée, elle est à moi maintenant. J’arrive.
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