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Une image seule ne suffit pas...
15 août 2015

Les galets

achill1

La mer sans arrêt
Roulait ses galets
Quand ils ont couru
Dans l'eau les pieds nus
À l'ombre des pins
Se sont pris la main
Et sans se défendre
Sont tombés dans l'eau
Comme deux oiseaux
Sous le baiser chaud de leurs bouches tendres
Et c'était comme si tout recommençait
La vie, l'espérance et la liberté
Avec le merveilleux
Le miraculeux
Voyage de l'amour

Jean FERRAT (extrait de "Deux enfants au soleil")

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12 août 2015

Rester

plage (2)

Pourquoi aller ailleurs ? Nous avons tout ici. L’océan, le sable et les nuages. Nous avons l’infini, le souffle et la mélancolie. Le jeu, les rires et les rêves. Nous sommes loin de tout ce qui est surfait, superficiel et insignifiant. Nous avons tout notre temps pour nous poser, admirer, sentir et écouter. Alors pourquoi aller ailleurs ? Hein ? Comment ? Parce qu’il faut rentrer pour reprendre le boulot ? Quoi ? Le boulot ? Parle plus fort, y’a trop de vent ici, j’entends pas….. 

9 août 2015

Conditionnel

panoskye_web

On prendrait notre temps pour aller travailler
On irait travailler sans y être obligé
Pas besoin d’HLM, de voiture, de télé
Peut-être même qu’on irait plus jamais travailler ?
Les enfants qui joueraient au beau milieu du pré
Ne s’raient pas à Durand, pas gradé, pas curé
Ils auraient pour parents une grande communauté
De gens qui s’raient restés, eux aussi des enfants.
On prendrait les guitares, d’autres iraient se coucher
La fête finirait tard sans qu’on soit dérangé
Par des gens qui viendraient, armés, assermentés
Par des chefs ou des lois, qu’on aurait oublié.
On s’rait pas d’un pays, on s’rait pas les plus fort
On aim’rait tant la vie, qu’on chang’rait de décor
Les fleurs ont envahi nos monuments aux morts
Une autre mélodie qui vibre dans nos corps
Ces phrases que l’on sème au gré d’une chanson
Deviennent des rengaines qui virent et tournent en rond
Je voudrais que tu m’aimes dans un autre monde
Où l’on pourrait s’aimer aux quatre coins du monde
Peut-être qu’on irait plus jamais travailler
Les enfants qui joueraient au beau milieu du pré
On prendrait les guitares d’autres iraient se coucher
La fête finirait tard, tous les soirs de l’année.

On prendrait notre temps pour aller travailler
On irait travailler sans y être obligé
Pas besoin d’HLM, de voiture, de télé
Peut-être même qu’on irait plus jamais travailler ?
Les enfants qui joueraient au beau milieu du pré
Ne s’raient pas à Durand, pas gradé, pas curé
Ils auraient pour parents une grande communauté
De gens qui s’raient restés, eux aussi des enfants.
On prendrait les guitares, d’autres iraient se coucher
La fête finirait tard sans qu’on soit dérangé
Par des gens qui viendraient, armés, assermentés
Par des chefs ou des lois, qu’on aurait oubliés.
On s’rait pas d’un pays, on s’rait pas les plus fort
On aim’rait tant la vie, qu’on chang’rait de décor
Les fleurs ont envahi nos monuments aux morts
Une autre mélodie qui vibre dans nos corps
Ces phrases que l’on sème au gré d’une chanson
Deviennent des rengaines qui virent et tournent en rond
Je voudrais que tu m’aimes dans un autre monde
Où l’on pourrait s’aimer aux quatre coins du monde
Peut-être qu’on irait plus jamais travailler
Les enfants qui joueraient au beau milieu du pré
On prendrait les guitares d’autres iraient se coucher
La fête finirait tard, tous les soirs de l’année.

5 août 2015

Le miroir

miroir1

Certains passent indifférents à côté de pauvre gens, les vêtements usés, les joues creusées, grelottants, souvent répugnants. D’autres s’amusent de voir se hisser des barbelés pour emprisonner la faim, l’effroi et les sanglots. Quelques-uns rigolent de bon cœur quand des amours se meurent, quand on se fait berner par ceux qui se partagent le monde, quand on tue, par l’argent, la terreur et le trouble. Beaucoup croient apprendre, statufiés devant l’écran aux heures de « grandes écoutes » ; c’est l’indigence du discernement qui s’insinue comme une tumeur. Désabusé, devenu insensible par l’habitude des enfants torturés, des fillettes prostituées, de la foule exaltée…. Pause…Je lève les yeux au ciel et regarde dans le miroir. Nous marchons sur la tête, c'est à n'en pas douter.   

3 août 2015

Prends garde !

waw

Prends garde ! Prends garde à toi ! Si tu quittes la route, lisse et sans dangers apparents, tu risques de t’infecter sur de féroces piquants. Prends garde à toi ! Tu pourras te rompre les os sur un sol chaotique. Un écueil peut très bien te briser et l’orage qui gronde, ne faire de toi qu’une bouchée. La menace est réelle tu sais. Mais si ta décision est prise, tu profiteras des parfums, de l’iode et du sel, tu jouiras du vent et de la fureur des éléments ; Sur la route, tu n’apprendras qu’à marcher, regard au sol et dos courbé ; prends garde à toi, et bonne chance, jeune et fier insouciant.

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