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Une image seule ne suffit pas...

29 septembre 2014

La vitrine

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Lorsque la nuit s’éclaire, la lumière sort de l’ombre et des ténèbres. Comme un diable qui surgit, elle va choisir sa proie dans les rues de la ville comme bon lui semble. Elle vagabonde, s’arrête, et puis repart. Elle montre le chaud et ignore le froid. Elle joue, s’amuse et se réjouit lorsqu’un passant, fasciné par ses caprices, s’immobilise, hypnotisé. Des papillons se cognent contre la vitre jusqu’à en mourir. Toute la nuit, la lumière s’amusera à tuer, à séduire, à briller.

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26 septembre 2014

Journée de grand vent...

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Il est des vents légers, aériens presque célestes. D’autres sont forts et puissants. Certains sont secs et tranchés comme des lames de rasoir. Enfin je connais des vents aux modulations subtiles et harmonieuses, des vents au souffle qui transporte et qui vous envahissent. J’ai entendu des vents à la métrique syncopée et régulière ; les vents que vous ne pouvez pas oublier. Qu’ils soient d’autan ou de mistral, qu’ils soient solaires ou qu’ils rendent fou ; Une journée de grand vent est toujours un bienfait, la musique qu’ils transportent est inoubliable.

23 septembre 2014

Arcades

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La lumière est douce, les couleurs sont chaudes et pourtant il fait frais. L’ambiance est paisible, on n'entend que des frottements, quelques tintements de verres et des bruissements d’ailes. Un vol de pigeons vient de traverser la place. Certains ont levé la tête, d’autres ont continué à lire. Rien ne dérange cette atmosphère presqu’irréelle dans laquelle se mélangent confusément le bien être, le calme et l’envie de rester.

20 septembre 2014

Mon manège à moi...

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Tu me fais tourner la tête
Mon manège à moi, c'est toi
Je suis toujours à la fête
Quand tu me tiens dans tes bras

Je ferais le tour du monde Ça ne tournerait pas plus que ça
La terre n'est pas assez ronde Pour m'étourdir autant que toi...

Ah! Ce qu'on est bien tous les deux
Quand on est ensemble nous deux
Quelle vie on a tous les deux
Quand on s'aime comme nous deux

On pourrait changer de planète
Tant que j'ai mon cœur près du tien J'entends les flons-flons de la fête
Et la terre n'y est pour rien

Ah oui! Parlons-en de la terre
Pour qui elle se prend la terre?
Ma parole, y a qu'elle sur terre!!
Y a qu'elle pour faire tant de mystères!

Mais pour nous y a pas d'problèmes
Car c'est pour la vie qu'on s'aime
Et si y avait pas de vie, même,
Nous on s'aimerait quand même

Jean CONSTANTIN / Edith PIAF

17 septembre 2014

Les voûtes

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Et pourquoi des ogives, des arcs et des voûtes ? Pourquoi pas des droites, des lignes et des coins ? Pour l’acoustique et l’élégance me direz-vous, pour la diffusion de la lumière ou encore la rondeur d’une courbe. Pour la féminité peut être. L’évocation des arbres et d’une forêt de pierres, l’affinité avec une nuit sans étoiles et un ciel serein. Vous me direz que vous appréciez l’enchevêtrement compliqué de formes pures. Et si vous me demandez si je suis réceptif à ces arguments, je vous répondrais oui.

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14 septembre 2014

Derrière...

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Au-delà du regard se cache notre âme

Dans la voix se trouve nos certitudes

Au fond de notre poitrine, la vie

Et derrière notre cerveau, le rêve.

Devant la bouche on voit des mots

Face à toi tout me semble possible.

Des portes derrière les murs aussi.

C'est pour ça que je t'aime

11 septembre 2014

La passerelle

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La passerelle se regarde dans le miroir sans tain. Elle parle à son reflet qu’elle ne voit que la nuit. Elles se racontent les dessous, les dessus ; dessus la tête en l’air et dessous à l’envers ; elles respirent ou se noient mais vivent en harmonie. Elles sont sœurs et jumelles, unies par les mêmes liens. Le jour l’une devient anonyme, le soir l’autre apparaît. La passerelle se transforme alors en éclairant la nuit avec son reflet d’or.

8 septembre 2014

Les jardins ouvriers

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Ils quittaient les HLM à pied ou à vélo, un panier en osier sur le porte-bagages ; bien souvent, ils étaient en cotte, en bleu et chaussés de botte ou de sabots. Une casquette ou un chapeau de paille pour se protéger du soleil, parfois je les entendais chanter. Ils se rendaient au jardin. Les jardins ouvriers. Tout était aligné, rangé, ordonné par espèce, décoré de fleurs et parsemé d’arbres fruitiers. Les jardiniers se retrouvaient tous les matins de chaque fin de semaine pendant la saison. Ce dont je me souviens est qu’ils avaient l’air heureux, eux et les enfants. Les allées qui séparaient les parcelles servaient à jouer aux boules. Certaines étaient réservées aux enfants qui traçaient des marelles ou jouaient à cache tampon autour des grands cerisiers. Ils s’appelaient Lucette, Roger, Bébert ou Jeannot, ils aimaient se retrouver, partager leurs récoltes et s’entraider quand il le fallait. J’habitais dans l’immeuble du milieu au deuxième étage et je passais aux jardins quand l’envie me prenait. J’étais toujours le bienvenu, on s’entendait bien. C’était à Pierrefitte/seine dans les années 80 avant que le bitume ne mange les jardins.

5 septembre 2014

Plage

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Je trouve dans l’image, un apaisement, du rire, de l’émerveillement, une quiétude ou de la rage selon ce qu’elle exprime et sous quelle forme.

Qu’elle soit peinte, dessinée ou photographiée, une image est une émotion.

Mon premier souvenir d’admiration devant une image remonte en 1967, où je suis resté scotché devant « Le radeau de la méduse », au musée du Louvre. Je n’imaginais pas que l’on puisse inventer de telles peintures, tant dans la qualité que dans l’histoire qu’elle raconte, et les dimensions sans doute amplifiées par des yeux d’enfant.

Et bien aujourd'hui je n'attends plus que des paysages sereins comme celui ci, mais surtout : Sans plus personne dans le cadre ! Et pourtant, il y en a des histoires à raconter là aussi...

2 septembre 2014

Amour

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Va savoir s'ils se sont aimés..; Ici ou ailleurs, le lieu n'importe pas, seule la pulsion domine. Un vieux hanger, un buisson, une cage d'escalier, peu importe puisque l'amour est là. Nicolas et Jessica ont pris du temps et du plaisir dans cet endroit sordide aux yeux du solitaire. Une prière plaquée au mur comme un tatouage, un appel ; va savoir s'ils s'aiment encore ? J'aime à penser que oui...

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