Solitude
Je marchais d’un pas pressé dans une salle immense. Je bousculais des gens que je ne regardais pas. Personne ne prêtait attention à mon allure, à mon empressement. J’avais hâte de rentrer. Quitter cette foule dangereuse et inepte. Les rassemblements sont imprudents. La foule est incontrôlable et stupide. Nous avons beau être « humains », doté de réflexion, d’analyse et de discernement, rien ne pourra empêcher un débordement, une bousculade et des piétinements pouvant entrainer la mort. Ces quelques mots sont issus d’un cauchemar de cette nuit. La solitude est une douceur de vivre inégalée. Être seul, par choix, quand on en a envie, c’est un moment d’exception. Peu importe l’endroit, les conditions et les parfums environnants. Qu’il s’agisse d’un bord de mer en hiver ou d’un refuge en haute montagne, une simple chaise dans la poussière et le dénuement fera très bien l’affaire. Ce n’est qu’une question d’envie. L’envie d’être seul.