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Une image seule ne suffit pas...

27 novembre 2014

Les casiers

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Pourquoi être emprisonnés dans des HLM, des cages à poules ou des casiers à lapins alors qu’il y a de la place partout autour ? Pourquoi tout centraliser et resserrer autour aux mêmes endroits ? Parce que ça coûte moins cher ? Plus aujourd’hui, c’est faux. Regardez comme c’est beau ailleurs, autour et alentour. C’est sain, paisible et illuminé. Fuyez les villes, les mégapoles et les tours déraisonnables. Abandonnez l’excès et les abus. Le jour où les mégapoles seront malades, il arrivera grand malheur ! Ou alors comme disais je ne sais plus qui : Il faudrait déplacer les villes à la campagne… lol.

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27 novembre 2014

Je divague...

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Je divague. Il suffit d’imaginer un monde qui serait peuplé de grands scientifiques, d’artistes talentueux, de philosophes aguerris, rien d’autres. Pour cela il faut se rendre à l’évidence : Plus aucun d’entre nous n’aurait été laissé à la traîne de l’élite…puisque nous serions tous « élite » ! Je déraisonne. Avons-nous tous les capacités de sortir de la pauvreté, de la misère intellectuelle et de cette vie de labeurs indignes ? J’en suis convaincu. Dans ce cas, tout est-il organisé, prévu, aménagé pour que nous soyons pris en charge dès la naissance afin de devenir « intelligent » ? Bien sûr que non. J’élucubre. Au contraire, tout est construit pour que l’abêtissement, l’abrutissement, l’absence de discernement, de raisonnement et de compréhension soit utile, voire nécessaire au bon fonctionnement de notre système. Je délire. Continuons quand même à traverser la route à chaque fois que c’est interdit et injuste. Bêêêê…

25 novembre 2014

Exercice en Ci majeur et Cy mineur...

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Si j’avais été moins impertinent (Cynique), plus à l’écoute, plus détendu (Cigale), les évènements se seraient déroulés différemment (Circonstances). Je n’aurais pas été blessé (Cicatrice) au point parfois d’en perdre la tête (Ciboulot). Je suis né rêveur (Ciel), songeur, contemplatif (Cinémascope). Quelle route ai-je emprunté (Circuit) pour ne cesser de tourner en rond (Circulaire) ? Je n’avais qu’un seul but (Cible), celui de me former (Civiliser), me découvrir et me comprendre (Ciseler). Goûter simplement la vie douce ou acidulée (Citronnier). C’est souvent difficile de cerner ses amis (Circonscrire) de partager, d’échanger sans que les ressentiments ne viennent vous faucher (Cisailler). Puis, à la longue, quand on ne trouve pas, il ne reste plus qu’un seul endroit où le cynisme, les cicatrices, le ciboulot…n’ont plus droit de cité (Cimetière), je sais ça fait peur (Citrouille), mais la vie est comme une route, comme ci, comme ça, ci-dessus, ci-contre ou ci-devant (Circonspect), elle se termine toujours de la même façon (Civière).

22 novembre 2014

Vol

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Souvenez-vous tout ce que nous avons volé. Nous sommes toujours fiers de nos inventions. L’homme est grand,  nous sommes fort, l’homme règne en demi-dieu et maître car il a tout inventé. Mon cul oui. Tiens prends l’exemple tout bête de la quenouille… Ah ! Alors ! Hein ?

13 novembre 2014

La grande salle

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Je suis une grande salle vide au désespoir éprouvant. Les prisonniers étaient autorisés à écouter la messe par les ouvertures du fond. La puissance et l’harmonie des chants me glaçaient jusqu’à l’intérieur des tripes. Au petit matin, on entendait les pas des chevaux dans la cour, tirant les charrettes sur lesquelles on empilait les morts de la nuit. Nos cellules étaient infestées de crasse et d’injures. La gangrène et les infections mouraient avec nous ou s’attaquaient à d’autres proies. Elles n’en avaient jamais assez de leur ration de déjections et de vomissures humaines. Je suis la salle Napoléon dans l’Abbaye de Clairvaux. La salle dans laquelle avait lieu la messe. De l’autre côté du mur du fond, les prisonniers agonisaient en espérant la mort imminente.

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10 novembre 2014

La toile

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Oh certes je n’ai pas l’air aimable comme ça au premier abord. Déterminée et rigoureuse, je n’aime pas la fantaisie ni l’improvisation. Il parait que ça se lit sur mon visage, certains me disent froide et imperturbable. Mettez-vous à ma place aussi. Des années à côté de la cathédrale à voir des trombines désintéressées, des expressions figées, des sourcils froncés. Des journées entières à ne voir personne, à regarder la même chose, toujours. Accrochée à la pierre froide du musée ne décelez-vous pas un semblant de tristesse au fond de mon regard ?

9 novembre 2014

ALERTE

Attention ! Je pense être victime d'un virus ou d'une infection quelconque... Monny Kaa dont je n'ai évidemment pas l'adresse me parle de tourner la page et comme par hasard toutes les pages que j'ouvre.. se tournent ! Je suis infecté de pubs de merde et n'arrive plus à naviguer normalement... Je pense qu'il serait raisonnable que vous limitiez les accès à mon (mes) blog (s) pour l'instant le temps que je trouve l'antidote ?...

Désolé, je m'en serais bien passé... 

7 novembre 2014

Les lignes de la main des rochers

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La ligne mélodique berce les vagues qui viennent s’endormir alentour. Pêche à la ligne, l’endroit s’y prête. Ligne haute tension, incompatible.  Certaines sont alignées comme des lignes de chemin de fer. Et pour ceux qui savent lire entre les lignes, si j'allonge ma phrase sans trop rien ajouter, ce n'est que pour le plaisir d'aller à la ligne. Des lignes de vie comme des lignes de fuite. Des lignes de cœur qui se croisent et se brisent. Tiens ! Et si je mettais ce message en ligne ?

4 novembre 2014

Barbelé

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Barbelé, ronces et barreaux ; mais qu’y-a-t-il au-delà pour être aussi bien protégé ? Quelles sont ces formes et d’où viennent ces parfums ? Est-ce la silhouette d’un homme allongé au loin ? Est-il mort ou bien profite-t-il de la vie, d’une autre vie que l’on perçoit à peine, plus claire, plus douce, plus veloutée. Mais non, ce ne sont que des buissons, des troncs d’arbres, un reste de clôture rouillée, rien d’autre, tout est normal, je pousse un long soupir et rentre à la maison. Allez, demain les idées seront plus claires…

1 novembre 2014

L'établi

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Je suis un vieil établi installé dans un atelier de la rue Chenot à Bar sur aube. J’en ai vu des visages penchés sur leurs ouvrages. Imprégné de la sueur qui perle au front du menuisier, de mon ventre sont sortis des chefs-d’œuvre. Des meubles, des jouets et des sculptures. Mes maîtres m’ont frappé, percé, râpé de toutes parts, pourtant je suis heureux car aujourd’hui j’enseigne. Quelle plus noble matière que celle d’apprendre aux autres ? Partager sa passion, voir grandir et sourire au vu d’une réussite. Éduquer et instruire grâce à ma carcasse ; ma charpente de hêtre usée, creusée par le travail. Le bruit des fibres qui craquent et l’odeur de la sève, les nœuds, l’écorce, la sciure et les copeaux, je connais tout du bois ; sa force et son esprit.
Le bois existe dans toutes les expressions de la vie : la chance, l’ivresse, l’entêtement ou la naïveté, on me trouve partout, et bien plus encore ! Si tu m’attends au coin du bois, je te montrerai de quel bois je me chauffe et si tu crois que je suis de celui dont on fait des flûtes, tu recevras une bonne volée de bois vert, tiens ! Croix de bois, croix de fer, si je mens…
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