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Une image seule ne suffit pas...
5 septembre 2014

Plage

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Je trouve dans l’image, un apaisement, du rire, de l’émerveillement, une quiétude ou de la rage selon ce qu’elle exprime et sous quelle forme.

Qu’elle soit peinte, dessinée ou photographiée, une image est une émotion.

Mon premier souvenir d’admiration devant une image remonte en 1967, où je suis resté scotché devant « Le radeau de la méduse », au musée du Louvre. Je n’imaginais pas que l’on puisse inventer de telles peintures, tant dans la qualité que dans l’histoire qu’elle raconte, et les dimensions sans doute amplifiées par des yeux d’enfant.

Et bien aujourd'hui je n'attends plus que des paysages sereins comme celui ci, mais surtout : Sans plus personne dans le cadre ! Et pourtant, il y en a des histoires à raconter là aussi...

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30 août 2014

Hêtre tortillard

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J’ai souvent les idées qui mettent du temps avant d’être bien en place. En fait, je n’ai aucune certitude sur rien. Je doute de tout. Je me dirige vers la direction qui me semble la plus logique, ou la plus simple, puis en cours de route quelque chose ou quelqu’un me fait changer d’avis. Je prends donc une autre direction. Pas de bol, je rencontre encore quelqu’un d’autre qui me dit le contraire. Si les discours sont bien argumentés, je plonge direct. Puis je repense à tout ce qu’on m’a dit et là, le discernement commence seulement. Ça s’appelle l’esprit d’escalier ; le manque de vivacité d’esprit, voire la comprenette difficile, un peu lourdingue… Pour autant je ne me considère pas comme idiot, non, seulement un être à l’esprit tortueux. Ceux de la photo se nomment « hêtres tortillards ». Je n’y vois pas de similitude, du moins je n’en suis pas sûr…

24 août 2014

Les toits de Tonnerre

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Du rose et de la pierre

Des tuiles et de l’ardoise

La mousse et la bruyère

Quelques taches de couleurs

Ton parfum de framboise

Un soir ensorceleur…

18 août 2014

Coeur brisé

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Je ne sais pas qui c’est mais j’imagine le ou la partenaire venir le cœur fébrile sur leur lieu de rencontre habituel, au pied du vieux moulin parce que l’un(e) aurait dit à l’autre :

« Viens ce soir, là où tu sais, j’ai quelque chose à te dire… »

Ensuite, au bord de l’eau on peut imaginer le pire, les chagrins d’amour peuvent mener au désespoir le plus sordide.

15 août 2014

Voyage

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…/…Arrivés au pub, on s’approche du comptoir. Autour des tables en bois éparpillées dans la salle, les Irlandais discutent entre eux, une pinte à la main. Le verre est coloré d’un noir profond aux reflets de caramel, surmonté d’une crème onctueuse et épaisse…

Quelques instants plus tard, un papy aux pommettes empourprées s’installe sur la banquette du fond et sort un violon d’un vieil étui pelé par endroits. L’ambiance est affable et l’atmosphère chargée d’une indescriptible chaleur humaine. Les tons chauds du bois, les tapisseries usées mais encore soyeuses, les ocres cuivrés des instruments, la profonde noirceur de la bière… On se sent tellement bien ! Pendant une demi-heure, ça n’arrête pas. Des musiciens prennent place autour du violoniste ; un joueur de bodhran, deux guitaristes et ce soir là, nous aurons même droit à la harpe celtique. Je peux vous assurer que quand tout ce monde là se déchaîne, vous en prenez plein les oreilles. La musique celte, pour ce qui est du rythme, est comparable à celle des derviches tourneurs. Elle grise, elle saoule, elle transcende. Si vous y ajoutez les voix de l’ensemble du pub qui se mélangent en contre-chants, tous d’une justesse remarquable, vous obtenez un cocktail assez détonant…/…

Extrait de : "De fil en aiguille"

 

 

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12 août 2014

La ville

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Elle a des milliers d’yeux, de bouches et de paires d’oreilles. Son cerveau et son cœur sont souvent au même endroit. Comme nous elle possède son propre système d’échange, de transmission et d’information. Elle sait s’entretenir, se soigner, parfois anticiper. Elle se repose la nuit. Comme nous, elle grandit, évolue, apprend… mais vieillit aussi. Elle s’embellit de couleurs, de parfums et d’habits de fête lors des grandes occasions. Comme nous elle a son caractère et son vécu. Elle travaille, chôme, achète et vend. Elle voyage et se déplace, par les images, les histoires qu’on lui prête. En somme, elle fait presque tout comme nous, elle est notre propre image, notre reflet ; la ville.

31 juillet 2014

Pour le fleurissement de la France...

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Le rapprochement « usine à vendre » avec « le fleurissement de la France » est à la fois cocasse et évocateur d’une paupérisation programmée… Qui va fleurir quoi ?

28 juillet 2014

Les extra-terrestres

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Nous sommes des extra-terrestres. Du moins c’est ce que nous croyions. Enfin, disons que nous avons tout fait pour, ou plutôt qu’on aurait bien aimé. Bref, ce soir-là nous nous sommes rassemblés autour de la lumière et nous avons fait un vœu. La lumière s’est envolée jusqu’à la fin de la nuit, de l’autre côté. Nos vœux ont dû quitter le clair-obscur et voyager avec la lumière puisque rien ne s’est réalisé…  Allons, allons, dans ces situations l’important n’est-il pas de rêver ? Nous sommes de grands enfants, des extra-terrestres en somme.

25 juillet 2014

Lumière et musique

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La lumière fait voyager. Elle révèle. Impudique, elle n’a pas de territoire et ne craint rien ni personne.  La musique aussi fait voyager. Elle irradie. Bien qu’elles ne voyagent pas à la même vitesse, elles se côtoient, s’enlacent, lumière mélodieuse et musique diaphane. Elles font d’ailleurs même plus que se fréquenter. Elles s’aiment et s’unissent dans un voluptueux vertige. Une ivresse sans fin. La musique illumine le regard.
En fait la lumière est la musique des yeux.

22 juillet 2014

La statue de chair...

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Le ciel menaçait, elle allait se lever pour trouver un abri, c’était évident ; il me fallait faire vite. Je me suis approché, assis à côté d’elle, elle ne regardait que moi. J’étais éperdu de sentiments amoureux. Sa droiture, son élégance, sa grâce personnifiée me subjuguait. Mais pourquoi restait-elle seule à longueur de journée ? N’y avait-il personne pour lui tenir compagnie ? Comment pouvait-on délaisser une telle beauté en plein cœur de la ville ? J’ai senti sa chaleur, j’ai ressenti son être ; pourtant mi femme mi déesse, mi femme mi enchanteresse, elle ne pouvait être aimée que du regard car le sien était inerte et son cœur était de pierre.

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