J’attends d’être hors d’atteinte des regards, car je viens de repérer un nid d’aventures à vivre, pour qui veut bien l’imaginer. Des bouteilles, des flacons, des bocaux dont certains servent, à n’en pas douter, d’abri à des génies, elfes ou autres farfadets. J’adorais ce jeu quand j’étais gosse. Allez, frotte la lampe et Pffouiiii !!! un esprit vaporeux et embrumé prenait forme humaine (enfin presque) là, devant moi, tout à mon service… Comment puis-je te satisfaire maître ? (j’adorais m’appeler maître). Donne-moi trois vœux et je les exaucerai sur le champ… J’avais même parfois, la capacité de négocier à quatre, six, voire dix vœux…. Il suffisait que le premier soit de me transformer moi même en génie quand je le voudrais, et le tour était joué. Mais parfois, le génie refusait ce vœu. Vous souvenez-vous des vœux que vous formuliez au génie quand vous étiez gosse ? Allez, ne me faites pas croire que vous ne l’avez jamais fait… J’vous croirais pas !